Réponse
Je dis, et avec l'aide de Dieu : l'eau est divisée en quatre catégories selon son statut : Premièrement : Eau pure et purificatrice de l'impureté : c'est l'eau pure qui n'a pas été mélangée avec quoi que ce soit qui la rendrait limitée, ou c'est celle qui est restée dans ses caractéristiques telles que Dieu l'a créée, sans que son goût, sa couleur ou son odeur ne changent, ou c'est toute eau que l'observateur appellerait simplement eau : comme l'eau de la pluie, des mers, des étangs, des abreuvoirs, des vallées, des sources, des puits, de la mer, du ruisseau, et de la rivière. Le statut de l'eau pure : elle élimine l'impureté réelle des vêtements et du corps, et elle élimine l'impureté légale, qui est l'état d'impureté et la grande impureté, il est donc permis de faire les ablutions et de se laver avec. Deuxièmement : Eau pure mais non purificatrice de l'impureté : c'est l'eau limitée qui ne vient pas immédiatement à l'esprit lorsque le nom d'eau est mentionné, car celui qui la regarde ne peut pas l'appeler simplement eau sans condition, comme dire : eau de pastèque, ou quelque chose de similaire, on ne comprend pas de l'usage du nom d'eau, contrairement à l'eau pure. Cela inclut : 1. Toute eau extraite des fruits ou des arbres par traitement et manipulation, ou qui en sort d'elle-même sans pression : comme l'eau de pastèque, de courge, de citron, de grenade, d'eau de rose, de basilic, et de jasmin. 2. L'eau dont la nature a changé : en fluidité, en écoulement, en irrigation, et en germination, de sorte qu'elle a reçu un autre nom que celui d'eau, et le changement de sa fluidité : c'est-à-dire qu'elle ne peut pas être pressée des vêtements, et le changement de son écoulement : c'est-à-dire qu'elle ne s'écoule pas sur les membres comme l'eau, et le statut de l'eau limitée : c'est qu'elle est pure mais non purificatrice de l'impureté, il est donc permis d'éliminer l'impureté réelle avec elle des vêtements et du corps, mais il n'est pas permis de faire les ablutions ou de se laver avec. Troisièmement : Eau impure : elle se divise en deux catégories, eau courante et eau stagnante : la première : eau courante : c'est celle qui se déplace avec une paille ou une feuille, et son statut : elle ne devient pas impure par la chute d'une impureté en elle, qu'elle soit petite ou grande tant qu'elle est courante, sauf si l'on voit l'effet de l'impureté en elle par un changement de son goût, de sa couleur ou de son odeur. La seconde : l'eau stagnante : elle peut être soit peu profonde soit profonde : la peu profonde : c'est celle dont la surface est inférieure à dix coudées sur dix coudées - soit environ (25) mètres carrés de surface d'eau, et la profondeur où la terre n'est pas visible en la puisant, et le statut de l'eau peu profonde si elle est stagnante : elle devient impure par la chute d'une impureté en elle, et la connaissance de sa chute en elle est certaine ou probable, elle devient impure même si l'effet de l'impureté n'est pas visible en elle, et la grande : c'est celle dont aucun de ses côtés ne bouge avec le mouvement de l'autre, et les savants l'ont définie par la surface, l'estimant à dix sur dix - soit environ (25) mètres carrés de surface d'eau, et la profondeur où la terre n'est pas visible en la puisant - et le statut de l'eau grande si elle est stagnante : elle ne devient impure que si l'on voit l'effet de l'impureté en elle par un changement de son goût, de sa couleur, ou de son odeur, même au lieu de la chute, même si l'impureté est visible et apparente, il ne faut pas faire les ablutions à partir de son endroit. Quatrièmement : Eau dont on doute de sa capacité à purifier mais pas de sa pureté : c'est le reste de tout animal dont la viande est controversée en matière de consommation : comme l'âne domestique, et le mulet dont la mère est une ânesse, car on ne juge pas de sa pureté ni de son impureté en ce qui concerne l'état d'impureté, il est donc douteux quant à sa capacité à purifier de l'état d'impureté, s'il ne trouve pas d'autre eau avec laquelle il peut faire ses ablutions, il peut faire ses ablutions avec elle et faire le tayammum, peu importe l'ordre, mais il est permis d'éliminer l'impureté réelle avec elle des vêtements et du corps ; car elle est pure et le doute ne concerne que sa capacité à purifier de l'état d'impureté ; et la raison du doute réside dans le conflit des preuves à ce sujet. Voir : Maraqi al-Falah p.19-21, al-Hadiyya al-‘Alaiyya p.12, al-Wiqaya et son explication pour Sadr al-Shari'a p.95-96, et Dieu sait mieux.