Je dis, et avec l'aide de Dieu : c'est l'eau qui n'a pas été mélangée avec ce qui la rendrait limitée, ou c'est celle qui est restée avec les caractéristiques que Dieu, le Très-Haut, lui a données, sans que son goût, sa couleur ou son odeur ne changent, ou c'est toute eau que, si on la regarde, on l'appellerait eau de manière générale : comme l'eau de la pluie, des mers, des bassins, des abreuvoirs, des vallées, des sources, des puits, de l'eau du golfe, du ruisseau, et de la rivière. La règle concernant l'eau pure est qu'elle élimine la souillure réelle du vêtement et du corps, et elle élimine la souillure légale qui est l'état d'impureté et la grande impureté, il est donc permis de faire les ablutions et de se laver avec, mais il est détestable de l'utiliser pour des raisons de pureté dans le cas où un chat domestique, une poule nettoyée, des oiseaux de proie, ou des animaux qui vivent dans les maisons : comme la souris, le serpent, et le lézard, en boivent ; car de tels animaux ne se préservent pas de la souillure, et cette détestabilité n'existe que lorsque l'eau pure est présente, sinon il n'y a pas de détestabilité du tout. En effet, d'après Abou Qatada  : « Il est entré chez Kabsah bint Ka'b, elle a dit : j'ai versé de l'eau pour lui faire ses ablutions, puis un chat est venu boire, alors il a incliné le récipient pour qu'il puisse boire. Kabsah a dit : il m'a vu le regarder, alors il a dit : Es-tu étonnée, ma nièce ? J'ai dit : oui. Il a dit : En vérité, le Messager de Dieu, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit : Ce n'est pas impur, c'est juste un des animaux qui se déplacent autour de vous. » Dans les Sunan de Tirmidhi 1 : 153, et il a dit : bon et authentique, et dans les Sunan d'Abou Dawood 1 : 67, et dans le Muwatta de Malik 1 : 22. Voir : Hachiya de Tahaoui p. 22, et Al-Maraqi p. 21-22, et Dieu sait mieux.