Réponse
Je dis et avec l'aide de Dieu : Les règles du tayammum sont dix, à savoir : la mention du nom au début, comme dans l'ablution. Frapper avec la paume des mains et le dos des mains sur la terre. Se tourner et se détourner avec les mains pendant le coup. Secouer les mains une ou deux fois ; car l'objectif est de disperser la poussière, si cela se fait en une fois, sinon alors en deux fois. Écarter les doigts des mains pendant le coup sur le sol ; car l'écartement permet à la poussière de pénétrer entre les doigts. L'ordre comme mentionné dans le Saint Coran : {Alors faites le tayammum avec une terre pure, puis passez vos visages et vos mains avec cela}, Al-Maïda : 6, en essuyant d'abord le visage puis les mains. La continuité : en essuyant les mains immédiatement après le visage, de sorte que si l'on utilisait de l'eau, le membre précédent ne sèche pas. La préférence : en commençant par essuyer la main droite puis la gauche. Et particulièrement le coup sur le sol - le sol étant ce qui apparaît à la surface de la terre de son genre : comme la terre, le sable, et la pierre - ; en raison de la conformité avec le hadith. Enfin : que l'essuyage soit fait de la manière spécifique : et la manière du tayammum : deux coups : un coup pour le visage, et un coup pour les mains jusqu'aux coudes. Il frappe avec ses mains sur le sol, se tourne avec elles puis se détourne, puis les secoue, puis essuie son visage avec elles, puis remet ses paumes sur le sol une seconde fois en se tournant avec elles puis se détournant, puis les secoue, puis essuie ainsi la surface des bras et l'intérieur jusqu'aux coudes, il essuie avec la paume de quatre doigts de sa main gauche la surface de sa main droite des bouts des doigts jusqu'au coude, puis il essuie avec sa paume gauche sans les doigts l'intérieur de sa main droite du coude au poignet, puis il passe la paume de son pouce gauche sur la surface de son pouce droit, puis il fait de même avec la main gauche. Cela est le plus proche de la prudence ; car cela permet d'éviter l'utilisation de la terre déjà utilisée dans la mesure du possible. Voir : Hachich de Chalabi sur le Tebyine 1 : 36, et le Dour al-Moukhtar et le Rad al-Moukhtar 1 : 231-232, et l'Hadiya al-Alaïya p.36, et Dieu sait mieux.