Question
Celui qui a commencé la prière des funérailles ou de l'Aïd par tayammum par crainte de manquer la prière en raison de l'occupation avec les ablutions, puis a eu une rupture de son état de pureté, peut-il faire le tayammum pour continuer la prière ?
Réponse
Je dis, et avec l'aide de Dieu : celui qui commence la prière funéraire ou de l'Aïd par le tayammum par crainte de manquer la prière à cause de l'ablution, puis se rend impur, il lui est permis de faire le tayammum pour continuer la prière. De même, s'il craint de manquer la prière funéraire ou de l'Aïd dès le début, il lui est permis de faire le tayammum et de commencer ; car elle ne peut pas être accomplie séparément, même s'il a commencé en étant en état de pureté puis a été interrompu par un événement qui le rend impur, et qu'il craint que s'il va faire ses ablutions, il manquera la prière, il lui est permis de faire le tayammum ; car la peur de manquer persiste ; c'est un jour de foule, donc il pourrait être confronté à quelque chose qui annulerait sa prière. Ibn Abbas a dit : « Si tu crains de manquer la prière funéraire alors que tu n'es pas en état de pureté, fais le tayammum et prie », dans le Musannaf d'Ibn Abi Shayba 2 : 497, et ses narrateurs sont des narrateurs de Muslim sauf Al-Mughira, qui est cité, comme dans l'I'la al-Sunan 1 : 300, et dans Nasb al-Rayah 1 : 157. Et d'après Ibn Umar : « Une prière funéraire lui a été apportée alors qu'il n'était pas en état de pureté, il a donc fait le tayammum puis a prié pour elle », rapporté par Al-Bayhaqi dans Al-Ma'rifah. Voir : I'la al-Sunan 1 : 301, et Al-Hadiyyah Al-Alaiyyah p34, et Dieu sait mieux.