Je dis, et avec l'aide de Dieu : la détestation de la violation de la sunna par le gaspillage ou l'avarice. D'après 'Amr ibn Shu'ayb, de son père, de son grand-père : « Un homme est venu au Prophète ﷺ et a dit : Ô Messager de Dieu, comment se fait la purification ? Alors il a demandé de l'eau dans un récipient, il a lavé ses mains trois fois, puis il a lavé son visage trois fois, puis il a lavé ses bras trois fois, puis il a essuyé sa tête, il a mis ses deux index dans ses oreilles, et il a essuyé avec ses pouces sur la surface de ses oreilles, et avec ses index à l'intérieur de ses oreilles, puis il a lavé ses pieds trois fois. Ensuite, il a dit : C'est ainsi que se fait l'ablution. Quiconque ajoute à cela ou en enlève a mal agi et s'est fait du tort, ou a fait du tort et a mal agi. » Cela se trouve dans les Sunan d'Abu Dawood 1/81, les Sunan d'Ibn Majah 1/146, les Sunan d'An-Nasa'i 1/88, et le Musnad d'Ahmad 2/180. Cheikh Shu'ayb a dit : C'est authentique, et cette chaîne est bonne. Cela signifie qu'il a dépassé ce que la loi a fixé pour lui, et ce qui a été établi comme limite de la complétion, et il s'est fait du tort en s'opposant à lui ﷺ, ou parce qu'il s'est fatigué pour un excès sans obtenir de récompense, ou en gaspillant de l'eau et en la mettant à un mauvais endroit sans en tirer de bénéfice. En d'autres termes, quiconque ajoute aux membres de l'ablution ou en enlève, ou ajoute au nombre de trois en croyant que la sunna ne se réalise pas avec trois, ou en enlève en croyant que trois est contraire à la sunna, a mal agi. Cependant, s'il ajoute pour apaiser son cœur en cas de doute, ou avec l'intention d'une autre ablution, ou s'il enlève pour manque d'eau, ou à cause du froid, ou par nécessité, tout en croyant à la sunna des trois, il ne sera pas considéré comme ayant dépassé les limites ni comme un oppresseur. Voir : le commentaire de l'introduction d'Abu al-Layth, et Dieu sait mieux.