Je dis, et avec l'aide de Dieu : il y a deux conditions pour la validité d'essuyer sur les jarmouqs :

La première : les conditions pour essuyer sur les khuffs, qui sont en résumé : la première condition : qu'ils couvrent les chevilles. La deuxième condition : la possibilité de marcher normalement avec eux sur une distance d'un farsakh ou plus, soit environ cinq kilomètres, sans difficulté, et sans porter quelque chose au-dessus. La troisième condition : qu'ils tiennent bien sur les pieds sans être serrés, c'est-à-dire qu'ils soient ajustés à la taille du pied. La quatrième condition : qu'ils empêchent l'eau d'atteindre le corps lorsqu'on les essuie, en raison de leur épaisseur, car les fins laissent passer l'eau. La cinquième condition : qu'ils soient exempts de tout trou par lequel on verrait trois doigts des plus petits doigts du pied, selon l'avis correct, et non moins que cela. Cependant, si le trou est petit au point de montrer moins de trois doigts des plus petits doigts du pied, il est permis d'essuyer dessus.

La deuxième : qu'aucun événement ne se produise avant et après avoir porté les chaussettes : si on porte les chaussettes en état de pureté, puis survient un événement avant de porter les jarmouqs, puis on les porte, il n'est pas permis d'essuyer dessus, que ce soit avant ou après avoir essuyé sur les chaussettes ou les khuffs, tant qu'un événement s'est produit avant de porter les jarmouqs, car le jugement de l'événement s'applique alors. Voir : Tabyin al-Haqa'iq 1:52, Nihayat al-Murad p.187, et Sharh al-Wiqaya p.114, et Dieu sait mieux.