Je dis et avec l'aide de Dieu : il est nécessaire qu'il essuie ses chaussons ; car l'essuyage sur les jarmouqs n'est pas un essuyage sur les chaussons, contrairement à l'essuyage sur un chausson à deux parties, qui est celui qui relie deux peaux et qui est assemblé de sorte que l'une soit l'extérieur et l'autre la doublure. En effet, s'il retire l'une des parties, il ne recommence pas l'essuyage sur ce qui se trouve en dessous ; car les deux parties, étant reliées, sont considérées comme une seule chose. Ainsi, essuyer une partie est comme essuyer les deux, car retirer l'une d'elles n'affecte pas la validité de l'essuyage. En revanche, le jarmouq et le chausson sont deux choses distinctes et séparées, et l'essuyage de l'un n'est pas un essuyage de l'autre. Donc, si l'on retire les jarmouqs, les chaussons restent sans purification, et il est donc nécessaire de recommencer l'essuyage sur eux. Voir : 'Omdah al-Ra'ayah' 1 : 111, 'Al-Tabyin' 1 : 52, 'Sharh al-Wiqayah' p. 115, 'Nihayat al-Murad' p. 387, et Dieu sait mieux.