Je dis, et avec l'aide de Dieu : Premièrement : Le temps de la prière de l'aube : commence à l'apparition de l'aube qui se répand à l'horizon - appelée l'aube véridique - jusqu'au lever du soleil. Il y a deux aubes : une fausse - que les Arabes appellent la queue du loup - qui est la blancheur qui apparaît dans le ciel en longueur suivie par l'obscurité, et une aube véridique : qui est la blancheur qui se répand à l'horizon. Deuxièmement : Le temps de la prière du midi : commence au déclin du soleil jusqu'à ce que l'ombre de chaque chose atteigne deux fois sa longueur, à l'exception de l'ombre du zénith - qui est l'ombre des objets au moment du déclin du soleil. Troisièmement : Le temps de la prière de l'après-midi : commence à la fin du temps du midi jusqu'au coucher du soleil, et ce qui est pris en compte pour le coucher du soleil est la chute du disque solaire, ce qui est évident dans le désert, et quant aux bâtiments et aux sommets des montagnes - c'est-à-dire leurs hauteurs - c'est lorsque rien de ses rayons n'est visible sur les bords des bâtiments et des sommets des montagnes, et que l'obscurité vient de l'est. Quatrièmement : Le temps de la prière du coucher du soleil : commence au coucher du soleil jusqu'à la disparition du crépuscule, qui est la rougeur selon Abou Youssef et Mohammed selon l'avis émis, et selon Abou Hanifa, le crépuscule est la blancheur, qui est une fine rougeur qui ne tarde que peu après la rougeur, à peu près autant que la rougeur tarde à apparaître après la blancheur à l'aube ; cela parce que la prière du soir a lieu en pleine nuit et n'entre pas tant que la blancheur persiste, car elle est un effet du jour, et c'est pourquoi elle sort avec l'apparition de la blancheur transversale de l'aube. Cinquièmement : Le temps de la prière du soir et du witr : commence à la disparition du crépuscule jusqu'à l'apparition de l'aube, et le witr ne précède pas la prière du soir ; pour l'obligation de l'ordre, non pas parce que le temps du witr n'est pas encore entré. Voir : Hachiya al-Tahawi sur al-Durr al-Mukhtar 1: 173, et Dieu sait mieux.