Question
Quel est le travail excessif qui annule la prière ?
Réponse
Le nombre d'actions qui rendent la prière invalide est ce que son observateur sait que son auteur n'est pas en prière. Quant à l'action peu fréquente, qui est l'opposée de la fréquente, elle est excusable et ne rend pas la prière invalide ; car sa nature ne peut pas être évitée, car dans la vie, il y a des mouvements qui ne font pas partie de la prière, bien sûr. Ainsi, il est excusable tant qu'il n'est pas excessif et ne tombe pas dans ce qui peut être évité. C'est pourquoi il en va de même pour l'intention et l'oubli. D'après Abu Qatada, que Dieu soit satisfait de lui : « Le Messager de Dieu, que Dieu le bénisse et le salue, priait en portant Umamah, la fille de Zaynab, la fille du Messager de Dieu, que Dieu le bénisse et le salue, et d'Abu al-As ibn al-Rabi. Quand il se levait, il la portait, et quand il se prosternait, il la posait. » (Sahih Muslim 1 : 385, Sahih al-Bukhari 1 : 193). Et Aïcha, que Dieu soit satisfait d'elle, a dit : « Je dormais devant le Messager de Dieu, que Dieu le bénisse et le salue, et mes jambes étaient dans sa direction. Quand il se prosternait, il me touchait, alors je repliais mes jambes, et quand il se levait, je les étendais. » (Sahih al-Bukhari 1 : 192, Sahih Muslim 1 : 367). Le toucher est le fait de toucher ou de presser avec les bouts des doigts. Voir : Sharh al-Wiqayah p. 159-161, et Tabyin al-Haqaiq 1 : 159-162.