Je dis, et avec l'aide de Dieu : Celui qui craint de manquer la prière funéraire s'il s'occupe des ablutions et du lavage, il lui est permis de faire le tayammum et de commencer ; car elle ne peut être accomplie séparément, même s'il commence en étant en état de purification puis qu'un événement l'empêche, et qu'il craint que s'il va faire ses ablutions, il manque la prière, il lui est permis de faire le tayammum ; car la peur de manquer persiste ; c'est un jour de forte affluence, il pourrait donc être confronté à quelque chose qui annulerait sa prière. De même, s'il commence la prière funéraire par le tayammum puis se rend impur, il lui est permis de faire le tayammum pour continuer. Ibn Abbas  a dit : « Si tu crains de manquer la prière funéraire alors que tu n'es pas en état de purification, fais le tayammum et prie », dans le Musannaf d'Ibn Abi Shayba 2 : 497, et ses narrateurs sont des narrateurs de Muslim sauf Al-Mughirah, qui est cité, comme dans l'I'la al-Sunan 1 : 300, et le Nasb al-Rayah 1 : 157. Et d'après Ibn Umar  : « On lui a présenté un corps alors qu'il n'était pas en état de purification, il a fait le tayammum puis a prié pour lui », rapporté par Al-Bayhaqi dans Al-Ma'rifah. Voir : I'la al-Sunan 1 : 301, et Al-Hadiyyah Al-Alaiyyah p. 34, et Dieu sait mieux.