Réponse
Il n'est pas permis, et la prière est annulée si l'on lit du Coran à partir du mushaf ; car prendre à partir du mushaf est un enseignement extérieur, ce qui rend la prière invalide que le mushaf soit porté ou posé, que le prieur feuillette ses pages ou que quelqu'un d'autre le fasse. En effet, d'après Ibn Abi Awfa, que Dieu soit satisfait de lui, il a dit : « Un homme est venu voir le Prophète, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, et a dit : Ô Messager de Dieu, je ne peux pas apprendre le Coran, alors enseigne-moi ce qui me suffit du Coran. Il a dit : Dis : Gloire à Dieu, louange à Dieu, il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, Dieu est le Plus Grand, et il n'y a de force ni de puissance qu'en Dieu. » Cela est rapporté dans Sahih Ibn Hibban 5 : 116, Sunan Abu Dawood 1 : 220, et Sunan Al-Bayhaqi Al-Kabir 2 : 381, ce qui indique que celui qui a un Coran lit ce qui lui est facile. S'il est incapable d'apprendre et de mémoriser ce qui est suffisant pour prier, il passe à la dhikr tant qu'il est incapable. Aucun des imams, à notre connaissance, n'a déclaré qu'il était obligatoire de lire à partir du mushaf. Si la lecture à partir du mushaf était permise dans la prière et ne l'annulait pas comme certains l'ont prétendu, cela serait une obligation pour celui qui ne peut pas mémoriser ; car il serait capable de lire d'une manière dont il n'est pas incapable, et passer à la dhikr n'est que lorsque l'incapacité de lire à partir du mushaf est confirmée. Il est donc prouvé que lire à partir du mushaf n'est pas une lecture qui valide la prière. Voir : I'laa As-Sunan 5 : 60, Al-Wasiti 2 : 184, et Hilyat Al-Ulama 2 : 89. Pour plus de détails sur la prise à partir du mushaf, se référer à Al-Qawl Al-Ashraf dans Al-Fath sur le mushaf, p. 55, vérifié par le Dr. Salah Abu Al-Haj.