Question
Quelles sont les conditions requises pour la validité de l'intention dans la prière ?
Réponse
Premièrement : Sa comparaison avec l'intention de l'acte d'adoration, en réalité ou en jugement : la comparaison réelle est celle de l'intention de l'acte d'adoration sans interruption entre elles par une action étrangère qui empêche la connexion : comme manger, boire, parler, et ainsi de suite. Quant à marcher pour prier ou faire les ablutions, cela n'empêche pas la connexion entre l'intention et l'acte d'adoration. La comparaison en jugement est celle de l'intention avant de commencer la prière sans s'occuper d'une action étrangère qui empêche la connexion entre l'intention et l'acte d'adoration : comme si l'on avait l'intention, lors des ablutions, de prier le Dhuhr par exemple, et qu'on ne s'occupait pas après l'intention d'une action étrangère, puis qu'on atteigne le lieu de prière sans que l'intention ne soit présente, sa prière est valide avec l'intention précédente. Deuxièmement : Il doit savoir dans son cœur quelle prière il fait, de sorte que s'il était interrogé : quelle prière fais-tu ? Il répondrait immédiatement sans effort, sa prière serait valide. Il n'est pas nécessaire de prononcer l'intention, mais c'est recommandé ; car cela aide à rappeler l'intention, en raison de la différence de temps et de la multitude de préoccupations dans les cœurs après l'époque des successeurs. Troisièmement : La détermination de l'intention dans l'obligatoire et le nécessaire : comme rattraper une prière surérogatoire qu'on a annulée, un vœu, le Witr, les deux rak'ahs du Tawaf, et les deux fêtes ; en raison de la diversité des raisons de prière, il est donc nécessaire de préciser, et il n'est pas nécessaire de préciser l'intention dans la prière surérogatoire. Voir : Hidayat Ibn Al-Imad p. 456, Al-Durr Al-Mukhtar 1 : 415, Nafi' Al-Mufti p. 237, Al-Maraqiy p. 217, et la note de Tahaoui p. 217.