Le temps de jeûne va de l'aube éclatante qui se répand à l'horizon jusqu'au coucher du soleil ; comme le dit le Très-Haut : (Et mangez et buvez jusqu'à ce que le fil blanc vous soit distinct du fil noir de l'aube, puis complétez le jeûne jusqu'à la nuit), Al-Baqara : 187. Le sens du fil blanc et noir a été expliqué par le Messager d'Allah, que la paix soit sur lui, dans le hadith d'Adi ibn Hatim, que Dieu soit satisfait de lui, qui a dit : ((Lorsque le verset est descendu : (jusqu'à ce que le fil blanc vous soit distinct du fil noir de l'aube), Adi ibn Hatim a dit : Ô Messager d'Allah, je mets sous mon oreiller deux cordes : une blanche et une noire pour distinguer la nuit du jour. Le Messager d'Allah, que la paix soit sur lui, a dit : Votre oreiller est large - votre nuit est longue - c'est seulement l'obscurité de la nuit et la clarté du jour)), dans Sahih al-Bukhari 2 : 676, et Sahih Muslim 2 : 766. Ainsi, il y a deux aubes : la fausse - que les Arabes appellent la queue du sahran - qui est la clarté qui apparaît dans le ciel en longueur et qui est suivie d'obscurité, et la véritable aube : qui est la clarté qui se répand à l'horizon. Avec l'apparition de la fausse aube, il n'est pas interdit au jeûneur de manger tant que la véritable aube n'est pas apparue ; comme le dit le Prophète, que la paix soit sur lui : ((Ne laissez pas l'appel de Bilal vous tromper pour votre suhoor, ni la clarté de l'horizon qui s'étend ainsi jusqu'à ce qu'elle s'étende ainsi, et Hamad l'a illustré avec ses mains en disant : c'est-à-dire en travers)), dans Sahih Muslim 2 : 770. Dans une autre narration : ((L'appel de Bilal ne doit empêcher aucun d'entre vous de prendre son suhoor, car il appelle ou fait l'appel ; pour que votre dormeur se réveille et que votre debout revienne, il a dit : et il ne doit pas dire - c'est-à-dire le matin - : ainsi, ou il a dit : ainsi, mais jusqu'à ce qu'il dise : ainsi et ainsi, c'est-à-dire en longueur mais ainsi signifie en largeur)), dans Sahih Ibn Khuzaymah 3 : 210, et d'autres, voir : Al-Mabsout 1 : 141, et les fatwas indiennes 1 : 194.