D'abord : la pureté au sens linguistique : c'est la source de طَهُرَ (tahura) quelque chose, et طَهُرَ (tahura) est le contraire de نَجِس (najis). Le nom الطُّهْرُ (at-tuhru) est la propreté de la saleté et de l'impureté, et il est pur de défaut : c'est-à-dire exempt de vice, et c'est pourquoi l'état opposé aux menstrues est appelé : طُهْر (tuhra). Voir : المغرب (Al-Maghrib) p.295, et المصباح المنير (Al-Misbah Al-Munir) p.379. Deuxièmement : la pureté selon la loi : c'est la propreté par rapport à l'événement ou à la saleté. La pureté se divise en deux types : pureté par rapport à l'événement (pureté juridique), qui se décline en plusieurs types : ablution, lavage et tayammum. Et pureté par rapport à la saleté (pureté réelle), cette définition de la pureté inclut la pureté de ce qui n'est pas lié à la prière : comme les ustensiles et les aliments. Voir : فتح باب العناية (Fath Bab Al-I'naya) 1 : 41, et الدر المختار ورد المحتار (Ad-Durr Al-Mukhtar wa Rad Al-Mukhtar) 1 : 57, et البدائع (Al-Bada'i) 1 : 2.