Le sommeil n'est pas un obstacle à la rupture du jeûne ; sauf en cas de pollution nocturne ; car cela lui échappe, il est donc excusé, comme indiqué dans le cadre des choses qui annulent le jeûne, p. 145. Par conséquent :

Si de l'eau ou une boisson est versée dans la bouche d'un dormeur pendant qu'il jeûne, il doit rattraper son jeûne sans expiation ; car le sommeil n'est pas considéré comme un obstacle à la rupture du jeûne, comme indiqué dans le principe 2 : 244. Cela entraîne :

1. Si un homme a des rapports avec sa femme pendant qu'elle dort en plein jour de Ramadan et qu'elle ne se réveille pas, elle doit rattraper son jeûne sans expiation ; car le sommeil n'est pas un obstacle à la rupture du jeûne, mais l'expiation est levée en raison de l'absence d'intention de sa part, comme indiqué dans le résumé des fatwas 1 : 253, et dans la mer claire 2 : 292.
2. Si le jeûneur boit pendant qu'il dort, son jeûne est annulé ; car le sommeil n'est pas un obstacle à la rupture du jeûne, et il n'est pas comme celui qui oublie ; car le dormeur est hors de lui-même, et si un animal est abattu, sa viande n'est pas consommée, alors que celle de celui qui a oublié de prononcer le nom de Dieu est consommée, comme indiqué dans la mer claire 2 : 292.
3. Un jeûneur qui a eu une pollution nocturne en plein jour de Ramadan ne voit pas son jeûne annulé ; car cela lui échappe, il est donc excusé, comme indiqué dans le cadre des choses qui annulent le jeûne, p. 145.