Le mépris du Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) est un acte de mécréance explicite et manifeste. Allah, le Très-Haut, a dit : (Et si tu leur demandes, ils diront : "Nous ne faisions que discuter et jouer." Dis : "Est-ce d'Allah, de Ses versets et de Son Messager que vous vous moquiez ?")[At-Tawbah : 65]. Et quiconque insulte le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) s'il est musulman est un apostat, et il doit être tué selon le consensus, a dit le juge Iyad : "La communauté a convenu de tuer celui qui dénigre le Prophète parmi les musulmans et l'insulte." Ibn al-Mundhir a dit : "Les gens de science s'accordent à dire que quiconque insulte le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) doit être tué." Parmi les preuves de cela, il y a Sa parole, le Très-Haut : (En vérité, ceux qui offensent Allah et Son Messager, Allah les maudira dans ce monde et dans l'au-delà, et Il a préparé pour eux un châtiment humiliant... Maudits où qu'ils soient, ils seront saisis et tués avec un meurtre.) [Al-Ahzab : 57-61]. Ces versets indiquent sa mécréance et son meurtre. Et la parole du Prophète (paix et bénédictions sur lui) : "Ô vous les musulmans ! Qui me défend contre un homme qui m'a fait du mal à ma famille ? Par Allah, je n'ai connu que du bien de ma famille... Alors Sa'd ibn Mu'adh s'est levé... et a dit : "Moi, ô Messager d'Allah, je te défends. S'il fait partie des Aws, je lui trancherai le cou, et s'il fait partie de nos frères des Khazraj, ordonne-nous et nous exécuterons ton ordre..." dans Sahih al-Bukhari 4 : 1517. La déclaration de Sa'd ibn Mu'adh (qu'Allah soit satisfait de lui) est une preuve que le meurtre de celui qui offense le Prophète (paix et bénédictions sur lui) était connu d'eux et approuvé par le Prophète (paix et bénédictions sur lui) qui ne l'a pas nié, ni lui a dit qu'il n'était pas permis de le tuer. Et d'après Ibn Abbas (qu'Allah soit satisfait de lui) : "Il y avait un aveugle dont la mère était une esclave qui insultait le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) et le dénigrait, il la réprimandait mais elle ne s'arrêtait pas, il la menaçait mais elle ne se calmait pas. Un soir, elle a commencé à insulter le Prophète (paix et bénédictions sur lui) et à le dénigrer, alors il a pris un couteau et l'a enfoncé dans son ventre et s'est appuyé sur elle jusqu'à ce qu'il la tue. Un enfant est tombé entre ses jambes et a éclaboussé le sol de sang. Le lendemain, il a rapporté cela au Prophète (paix et bénédictions sur lui) qui a rassemblé les gens et a dit : "Je demande à Allah qu'un homme ait fait ce qu'il a fait, à lui de se lever." Alors l'aveugle s'est levé, se frayant un chemin à travers les gens, tremblant, jusqu'à ce qu'il se soit assis devant le Prophète (paix et bénédictions sur lui) et a dit : "Ô Messager d'Allah, je suis son compagnon. Elle t'insultait et te dénigrait, je l'ai réprimandée mais elle ne s'est pas arrêtée, je l'ai menacée mais elle ne s'est pas calmée. J'avais deux fils d'elle comme des perles et elle était ma compagne. La nuit dernière, elle a commencé à t'insulter et à te dénigrer, alors j'ai pris le couteau et l'ai enfoncé dans son ventre et me suis appuyé sur elle jusqu'à ce que je la tue." Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : "Sachez que son sang est sans valeur." dans Sunan Abu Dawood 2 : 533, Al-Mustadrak 4 : 394, Sunan al-Daraqutni 3 : 112, Al-Mu'jam al-Kabir 11 : 351, Sunan al-Bayhaqi al-Kabir 7 : 60, Tafsir al-Qurtubi 8 : 76. Et parce que l'apostat doit être tué par consensus et par des textes concordants, parmi lesquels la parole du Prophète (paix et bénédictions sur lui) : "Quiconque change de religion, tuez-le." dans Al-Muwatta 3 : 324, et Sahih al-Bukhari 6 : 2537, et l'insulteur est un apostat qui change sa religion, comme mentionné dans Tanbih al-Wulat 1 : 294-296. Mais s'il se repent par la suite, son repentir est accepté ; car la majorité des imams s'accordent à accepter le repentir de l'apostat et à écarter le meurtre par l'Islam ; et parce que la raison du meurtre de celui qui insulte le Prophète (paix et bénédictions sur lui) est la mécréance, pas seulement l'insulte, donc l'insulte est une mécréance particulière qui entre sous le général : "Quiconque change de religion, tuez-le." Et le sens de "tuez-le" est : tant qu'il change de religion ; s'il se convertit à l'Islam, la raison du meurtre disparaît.