La différence entre le nafl, le mustahabb et l'adab est très difficile à définir en termes techniques, en fait, il n'y a pas de différence entre eux. On peut également les appeler des actes surérogatoires et recommandés. Cela a été précisé par Al-Bukhari dans "Kashf al-Asrar", 2/302-303, où il a dit : « Quant à la définition du nafl : ce qui est appelé mustahabb, recommandé et surérogatoire : il a été dit que c'est ce qui est meilleur de faire que de ne pas le faire. Il a été dit que c'est ce qui est loué pour celui qui le fait et non blâmé pour celui qui ne le fait pas. Il a été dit que c'est ce qui est requis de faire par la loi, sans blâme pour l'abandonner en général. » Ibn Abidin a déclaré dans "Manhat al-Khaliq", 2/278, suivant Ibn Najim dans "Al-Bahr al-Ra'iq", 1/29 : « Sache que les fondamentalistes ne font pas de différence entre le mustahabb et le mandoub, et que ce que le Prophète ﷺ a régulièrement pratiqué sans excuse : c'est une sunnah. Ce qu'il n'a pas régulièrement pratiqué : c'est mandoub et mustahabb, même s'il ne l'a pas fait après avoir été encouragé à le faire. » Cela est également mentionné dans "Al-Tahrir". Il a dit dans "Rad al-Muhtar", 1/477, après avoir défini l'adab : « Il l'a défini au début de "Al-Hiliyyah" par plusieurs définitions, et a dit : il semble qu'il soit équivalent au mandoub. » L'Imam al-Huda Abu al-Layth al-Samarqandi a défini le nafl à la fin de "l'introduction", comme il a été défini pour l'adab dans les commentaires de "Al-Hidayah", où il a dit : « Quant au nafl : c'est ce que le Prophète ﷺ a fait à un moment donné et a laissé à un autre moment, et il a mentionné sa vertu à sa communauté. » Il est donc clair qu'il n'y a pas de différence entre eux, sauf qu'il s'agit d'une distribution des appellations sur leurs synonymes en droit ; pour embellir le discours, et indiquer que le nom ne doit pas être dépourvu de ce qu'il désigne. On l'appelle nafl : en tant qu'il est supplémentaire au fard et au wajib, et qu'il augmente la récompense. Mustahabb : en tant que le législateur l'aime et le préfère. Mandoub : en tant qu'il est entre sa récompense et sa vertu, de la recommandation du mort, qui est : le fait de multiplier ses mérites. Et surérogatoire : en tant que celui qui le fait le fait par donation, sans qu'il soit ordonné de le faire impérativement. On peut se référer à : "Rad al-Muhtar", 1/123, "Al-‘Inayah", 1/215, "Bada'i al-Sana'i", 1/24, "Al-Lubab", 1/13, "Al-Tawdih" commentaire de l'introduction d'Abu al-Layth, planche 74, "Majma' al-Anhar" 1: 16, "Al-Durr al-Muntaka" 1: 16, et Allah sait mieux.