Question
Quel est le jugement sur le versement de la zakat al-fitr ?
Réponse
La zakat al-fitr est obligatoire pour tout musulman libre et riche, qu'il soit jeune ou vieux, homme ou femme. Elle est obligatoire mais pas un devoir ; car le devoir est ce qui est établi comme obligatoire par une preuve incontestable, et l'obligation de ce type de zakat n'est pas établie par une preuve incontestable, mais par une preuve qui laisse place au doute, à savoir le rapport d'un seul narrateur. En effet, d'après Ibn Umar, que Dieu soit satisfait de lui : « Le Messager de Dieu, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, a rendu obligatoire la zakat al-fitr du mois de Ramadan pour les gens, un sa' de dattes ou un sa' d'orge pour chaque homme ou femme libre ou esclave parmi les musulmans », dans Sahih Muslim 2 : 677, et Sahih al-Bukhari 2 : 547. Le sens de « obligatoire » est la quantité à donner pour la zakat al-fitr ; car le terme « obligatoire » en langue signifie estimation. Dieu dit : (Et la moitié de ce que vous avez estimé) Al-Baqara : 237 : c'est-à-dire ce que vous avez évalué. Et d'après Abdullah ibn Thalabah, que Dieu soit satisfait de lui, le Prophète, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit : « Donnez un sa' de blé ou de froment entre deux personnes ou un sa' de dattes ou un sa' d'orge pour chaque homme et femme libre ou esclave, jeune ou vieux », dans Sunan al-Daraqutni 2 : 150. Et d'après Ibn Umar, que Dieu soit satisfait de lui : « Le Prophète, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, a ordonné la zakat al-fitr pour chaque petit et grand, libre ou esclave, un sa' d'orge ou un sa' de dattes, et les gens ont ensuite ajusté cela à un mod de blé », dans Sahih Ibn Khuzaymah 4 : 86, et Sahih Ibn Hibban 8 : 94. Et d'après Ibn Abbas, que Dieu soit satisfait de lui : « Le Messager de Dieu, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, a rendu obligatoire la zakat du Ramadan, un demi-sa' de blé, ou un sa' d'orge, ou un sa' de dattes pour l'esclave et le libre, l'homme et la femme », dans Musnad Ahmad 1 : 351, et Sunan al-Daraqutni 2 : 152. Voir : Bada'i al-Sana'i 2 : 69.