Premièrement : l'islam : la charité de la rupture du jeûne n'est pas obligatoire pour le mécréant ; car il n'y a pas de voie à l'obligation en cas de mécréance ; car cela implique un sens de l'adoration qui ne peut être accompli sans intention, et le mécréant n'est pas parmi ceux qui adorent, voir : Al-Bada'i 2 : 70, et Al-Wiqayah p. 229.

Deuxièmement : la liberté : la charité de la rupture du jeûne n'est pas obligatoire pour l'esclave ; car l'obligation est celle de l'accomplissement et il n'y a pas de voie à l'obligation de l'accomplissement pour l'esclave ; car l'esclave n'est pas tenu de l'accomplir sur le moment ni après sa libération, et l'obligation d'un acte qu'il n'est pas possible d'accomplir est impossible, contrairement à l'enfant riche ; si son tuteur ne la donne pas pour lui, il est obligé de l'accomplir ; car il peut le faire après avoir atteint la puberté, voir : Al-Bada'i 2 : 70, et Al-Wiqayah p. 229.

Troisièmement : la richesse : la charité de la rupture du jeûne n'est pas obligatoire pour le pauvre ; car d'après Abu Huraira, que Dieu l'agrée : « Il n'y a pas de charité sauf de la richesse » dans Sahih al-Bukhari 2 : 518 en commentaire, et dans une autre version : « La meilleure charité ou la meilleure des charités est celle qui provient de la richesse, et la main supérieure est meilleure que la main inférieure, et commence par ceux que tu entretiens », dans Sahih Muslim 2 : 717, et d'après Abu Sa'ir, que Dieu l'agrée, le Prophète, paix et bénédictions sur lui, a dit : « Acquittez la zakat al-fitr d'un sa' de dattes ou d'un sa' d'orge ou d'un demi-sa' de blé ou de ce qu'on appelle du blé pour chaque personne, qu'elle soit petite ou grande, homme ou femme, libre ou esclave, riche », dans Sharh Ma'ani Al-Athar 2 : 45. Et d'après Abu Huraira, que Dieu l'agrée, il a dit : « La zakat al-fitr est pour chaque homme libre et esclave, homme ou femme, petit ou grand, riche », dans Sharh Ma'ani Al-Athar 2 : 45.