Y a-t-il des cas où la médisance est permise ?

Question
Y a-t-il des cas où la médisance est permise ?
Réponse

La médisance est interdite mais permise dans les cas suivants :
1. La plainte : c'est-à-dire se plaindre de son oppression au gouverneur, en disant : "Untel m'a injustement traité ainsi" afin qu'il soit rétabli dans ses droits.
2. Le conseil : comme le conseil concernant le mariage, le voyage, le partenariat, la cohabitation, la garde d'un dépôt, etc., il peut mentionner ce qu'il sait dans un but de conseil.
3. Indiquer un défaut à celui qui souhaite acheter quelque chose, en l'informant, et de même si l'acheteur voit le vendeur donner de l'argent falsifié, par exemple, il peut dire : "Prends garde à cela".
4. La demande de fatwa : en disant à l'érudit : "Untel m'a fait du tort ainsi et ainsi, quel est le moyen de sortir de cela ?" Il est préférable de dire : "Que dis-tu d'un homme que son père, son fils ou une autre personne a traité ainsi et ainsi", mais il est permis de préciser à ce degré ; car l'érudit peut comprendre ce qui ne peut pas être compris dans l'ambiguïté.
5. Dans le but d'obtenir de l'aide de quelqu'un capable de le réprimander.
6. Dans le but de le reconnaître : comme être connu par son surnom, tel que l'estropié, le myope, ou le borgne.
7. Critiquer les personnes blessées parmi les narrateurs, les témoins et les auteurs est permis, voire obligatoire pour préserver la charia.
8. Mentionner celui qui se montre dans son immoralité : c'est celui qui ne se cache pas et qui n'est pas affecté par le fait qu'on dise qu'il fait cela, il est donc permis de le mentionner pour ce qu'il affiche, mais pas pour autre chose. En revanche, s'il est caché, sa médisance n'est pas permise.
9. La médisance de l'inconnu, il n'y a pas de médisance sauf pour un connu, même si les habitants d'un village se médisent, ce n'est pas de la médisance ; car il ne vise pas tous, mais certains d'entre eux, qui sont inconnus.
10. Mentionner les défauts de son frère avec un souci ne constitue pas de la médisance, mais la médisance est de le mentionner avec colère dans le but de l'injurier ; car s'il l'entendait, il ne le détesterait pas ; car il s'inquiète pour lui, est triste et regrette, mais à condition qu'il soit sincère dans son souci, sinon il serait un médisant hypocrite, se vantant de lui-même ; car il a injurié son frère musulman et a montré le contraire de ce qu'il a caché, et a fait comprendre aux gens qu'il déteste cela pour lui-même et pour les autres, et qu'il est parmi les gens de bien, car il n'a pas exprimé de médisance explicite, mais l'a faite sous prétexte de souci, il a donc rassemblé plusieurs types de vilénies, nous demandons à Allah la préservation.
11. Mentionner la débauche de l'opposant : s'il a une mauvaise croyance comme celui qui a une innovation qu'il cache et la lance à ceux qui l'attrapent, mais s'il se montre, il fait partie de ceux qui se montrent. De même pour celui qui prie, jeûne et nuit aux gens. Voir : Al-Durr Al-Mukhtar et Rad Al-Mukhtar 6 : 408. Ibn Abidin les a organisées dans Rad Al-Mukhtar 8 : 409, en disant : "Ce que l'homme déteste, il est interdit de le mentionner sauf dix cas qui sont permis : plainte, conseil, critique, mentionner celui qui se montre dans son immoralité, l'inconnu, tromper pour celui qui le cherche, et reconnaître ainsi, demander une fatwa, demander de l'aide auprès d'un réprimandeur, de même s'inquiéter, avertir de la débauche de l'opposant."

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