Son jeûne est complet ; car la simple intention n'a pas de valeur dans les règles de la charia tant qu'elle n'est pas accompagnée de l'action. En effet, Abou Houraira, que Dieu l'agrée, a rapporté que le Prophète, paix et bénédictions sur lui, a dit : « En vérité, Allah a pardonné à ma communauté tout ce qu'elle a pu concevoir dans son âme tant qu'elle ne le dit pas ou ne le fait pas. » Cela est rapporté dans Sahih Ibn Hibban 10 : 178, Musnad al-Mustakhraj 1 : 1 : 195, Musnad Abi Awana 1 : 76, Sunan al-Nasa'i 3 : 360, et Musnad al-Tayalisi 1 : 322. Ici, l'intention de rompre le jeûne n'est pas accompagnée de l'action, ce qui montre que l'intention de jeûner n'est pas annulée par l'intention de rompre le jeûne ; car l'intention de jeûner est une intention accompagnée de l'action et ne peut pas être annulée par une intention qui n'est pas accompagnée de l'action. De plus, l'intention est une condition pour la validité du jeûne, mais pas pour son maintien ; ne vois-tu pas qu'il reste valide même en dormant, en oubliant ou en étant distrait, comme mentionné dans Bada'i al-Sanayi 2 : 92.