Question
Quel est le jugement du jeûne du jour de doute avec une intention hésitante ?
Réponse
La hésitation peut être dans l'origine de l'intention, ou dans la description de l'intention : 1. S'il y a hésitation dans l'origine de l'intention : par exemple, s'il a l'intention de jeûner demain s'il s'agit de Ramadan, et de ne pas jeûner s'il s'agit de Cha'ban, cela n'est pas permis, et il ne devient pas jeûneur ; car il n'y a pas de certitude, ce qui fait perdre un pilier de l'intention, qui est la détermination par la certitude. L'intention hésitante ne peut pas être une véritable intention, car l'intention est une désignation pour l'action, et l'hésitation empêche cette désignation. 2. S'il y a hésitation dans la description de l'intention : A. L'hésitation dans la description de l'intention entre Ramadan et une autre obligation est détestable par pure déontologie, et il jeûne. S'il s'avère que c'est Ramadan, alors il jeûne pour Ramadan, et s'il apparaît que c'est Cha'ban, alors son jeûne est un jeûne surérogatoire ; en raison de l'hésitation dans la description de l'intention, et s'il annule son jeûne, il ne le rattrape pas. B. L'hésitation dans la description de l'intention entre Ramadan et un jeûne surérogatoire est détestable par pure déontologie, et il jeûne. S'il s'avère que c'est Ramadan, alors il jeûne pour cela, et s'il apparaît que c'est Cha'ban, alors son jeûne est un jeûne surérogatoire, et s'il annule son jeûne, il ne le rattrape pas. Voir : le détail de ces règles dans Tebyine Al-Haqa'iq 1 : 318, et Al-Hadiyya Al-Alaïya p.156-157.