Je dis, et avec l'aide de Dieu : Son reste est pur et purificateur pour l'impureté, il enlève la véritable impureté du vêtement et du corps, et il enlève l'impureté légale qui est l'état d'impureté et de grande impureté, c'est-à-dire qu'il est permis de faire les ablutions et de se laver avec, à condition qu'il n'y ait pas d'impureté dans sa bouche. En revanche, si sa bouche est devenue impure, alors s'il boit de l'eau immédiatement, son reste est impur. Mais s'il a fait circuler la salive dans sa bouche plusieurs fois et l'a crachée ou avalée avant de boire, alors son reste n'est pas impur. Il n'y a pas de différence dans le jugement du reste de l'homme entre le grand et le petit, le musulman et le mécréant, la femme en période de menstruation et celle en état de grande impureté ; car Aïcha, que Dieu soit satisfait d'elle, a dit : « Je buvais alors que j'étais en période de menstruation, puis je le passais au Prophète ﷺ qui plaçait sa bouche à l'endroit où j'avais bu », dans Sahih Muslim 1 : 245, et Sahih Ibn Khuzaymah 1 : 58, et Sahih Ibn Hibban 4 : 108. Voir : Maraqi al-Falah p. 29, et Dieu sait mieux.