Il n'y a pas de péché pour elle, mais elle doit jeûner un jour à sa place ; car le jeûne surérogatoire, une fois commencé, devient obligatoire ; comme il a été rapporté que le Prophète, paix et bénédictions sur lui, a dit : « Lorsque l'un de vous est invité, qu'il réponde, et s'il jeûne, qu'il prie - c'est-à-dire qu'il invoque - et s'il ne jeûne pas, qu'il mange », dans Sahih Muslim 2 : 1054. Et si le fait de rompre le jeûne était permis, il aurait été préférable de rompre le jeûne pour répondre à l'invitation qui est la Sunna. Et Aïcha, que Dieu soit satisfait d'elle, a dit : « Un plat m'a été offert ainsi qu'à Hafsa alors que nous jeûnions, nous avons rompu notre jeûne, puis le Messager de Dieu, paix et bénédictions sur lui, est entré, et nous lui avons dit : Ô Messager de Dieu, un cadeau nous a été offert et nous en avons eu envie, alors nous avons rompu notre jeûne. Le Messager de Dieu, paix et bénédictions sur lui, a dit : Il n'y a pas de mal, jeûnez un autre jour à sa place », dans Sunan Abi Dawood 2 : 330, et Sahih Ibn Hibban 8 : 284. Et d'après Ibn Sirin, il a jeûné le jour d'Arafah et a eu une soif intense, alors il a rompu son jeûne. Il a demandé à plusieurs compagnons du Prophète, paix et bénédictions sur lui, et ils lui ont ordonné de jeûner un jour à sa place, dans le Musannaf d'Ibn Abi Shaybah 2 : 290, et sa chaîne de transmission est conforme aux conditions des deux Cheikhs, sauf pour le Taimi, car il a été rapporté par les quatre compilateurs et Ibn Sa'd, Ibn Soufyan et Al-Daraqutni l'ont authentifié comme dans Al-Jawhar Al-Naqi 1 : 315. Voir : I'laa Al-Sunan 9 : 160.