Je dis, et que Dieu nous accorde le succès : il n'est pas correct de combiner l'intention du sacrifice (udhiya) et l'intention de l'aqiqah dans un seul mouton selon les hanafites, tout comme il n'est pas correct de combiner la prière surérogatoire (sunnah) et la prière obligatoire (fard) dans une seule prière. Il est courant sur certains sites d'autoriser la combinaison entre l'aqiqah et le sacrifice chez les hanafites, ce qui est éloigné de la vérité ; car il n'est pas permis de combiner les intentions dans les actes d'adoration, chaque acte d'adoration étant spécifique à son intention et à son action. Il ne peut donc pas être dit qu'il est permis d'accomplir l'obligation et la sunnah avec une seule intention, et il en va de même pour le jeûne, qu'il soit obligatoire ou surérogatoire. De plus, si l'on a l'intention de jeûner un jeûne surérogatoire en même temps qu'un jeûne obligatoire comme un vœu, le jeûne sera considéré comme étant celui qui est le plus fort, à savoir l'obligation, et nous ne dirons pas qu'il est accompli pour les deux. Il est possible que la source de cette confusion soit que l'aqiqah, selon les hanafites, est un acte d'adoration au même titre que les autres actes d'adoration et n'est pas en soi une sunnah, comme mentionné dans "Bada'i al-Sana'i" 5 : 69 ; car le sacrifice a abrogé sa sunnah, comme le montrent certains récits. En effet, Ali, que Dieu soit satisfait de lui, a dit : « Le sacrifice des animaux a annulé tout sacrifice qui le précédait » dans "Sunan al-Daraqutni" 4 : 278. Et al-Tahanawi a dit dans "I'la al-Sunan" 17 : 121 : "C'est bon", et d'après Ibrahim al-Nakha'i et Muhammad ibn al-Hanafiyyah : « L'aqiqah était pratiquée à l'époque de l'ignorance, mais lorsque l'islam est venu, elle a été abandonnée » dans "Al-Athar" 1 : 238, et d'autres. Certains ont donc pensé que le sacrifice remplaçait l'aqiqah et qu'il était permis de les combiner. Cependant, la recherche est d'ordre fondamental et concerne l'abrogation de l'aqiqah par le sacrifice, de sorte que l'aqiqah soit considérée comme un acte d'adoration comme les autres sacrifices. Dieu sait mieux.