Je dis et avec l'aide de Dieu : il est permis d'essuyer le soulier qui a une petite déchirure ; afin d'éviter la gêne pour les personnes concernées, car les souliers ne sont généralement pas exempts de déchirures. Cela est considéré comme une préférence, bien que cela soit en contradiction avec le raisonnement, comme mentionné dans les "Al-Badaï". Le raisonnement stipule que même une petite déchirure devrait être interdite, car dès qu'une partie du pied est apparente, elle doit être lavée ; en raison de la présence de l'impureté, car le soulier ne couvre pas complètement le pied, et le pied, en ce qui concerne le lavage, est indivisible. Si une partie doit être lavée, alors tout doit l'être. La raison de la préférence est que le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui) a ordonné à ses compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) d'essuyer, sachant que leurs souliers n'étaient pas exempts de petites déchirures. Cela a donc été une indication que les petites déchirures ne constituent pas un obstacle à l'essuyage ; et parce que l'essuyage est considéré comme un substitut au lavage pour faciliter les choses, si l'on interdisait même une petite exposition, cela nuirait à la facilité, étant donné qu'elle est présente dans la plupart des souliers. La limite entre le peu et le beaucoup est la taille de trois doigts de la plus petite des orteils. Si la déchirure mesure trois doigts, elle est interdite, sinon ce n'est pas le cas. Et Allah sait mieux.