Je dis et avec l'aide de Dieu : si le récipient est petit au point de pouvoir être soulevé, il le soulève avec sa main gauche, le verse sur sa main droite, et la lave trois fois, puis il verse avec sa main droite sur sa main gauche. Et s'il est grand au point de ne pas pouvoir être soulevé, s'il a un petit récipient avec lui, il soulève l'eau et les lave trois fois : c'est-à-dire qu'il le soulève avec sa main gauche pour laver la droite, puis avec sa main droite pour laver la gauche. Et s'il n'a pas de récipient pour puiser, il doit plonger les doigts de sa main gauche, joints, dans le récipient, sans plonger la paume ; car s'il plonge la paume, l'eau devient utilisée - c'est-à-dire que l'eau qui touche la paume devient utilisée si elle se sépare, pas toute l'eau du récipient - et il verse l'eau sur sa main droite, et frotte les doigts les uns contre les autres, il fait ainsi trois fois, puis il plonge sa main droite dans le récipient, peu importe la profondeur. Et ce qui a été rapporté d'Abu Huraira , il a dit : « Lorsque l'un de vous se réveille de son sommeil, qu'il ne plonge pas sa main dans le récipient avant de l'avoir lavée trois fois, car il ne sait pas où sa main a dormi », dans Sahih Muslim 1 : 233, et Sahih Ibn Khuzaymah 1 : 74, et Sahih Ibn Hibban 3 : 345.
Il est donc à comprendre que cela s'applique si le récipient est petit ou grand et qu'il a un petit récipient avec lui, car il est détestable de plonger dans ce cas. Mais si le récipient est grand et qu'il n'a pas de petit récipient, il doit plonger les doigts de sa main gauche, joints, dans le récipient, car il a interdit de plonger, et l'interdiction sans confirmation implique l'interdiction, alors comment cela pourrait-il être, alors qu'il a confirmé avec la lettre ن, il convient donc d'exiger le lavage de la main en raison du début du hadith ; pour éviter la plongée interdite, sauf que nous avons dévié de l'obligation ; en raison de sa fin.
En effet, il a indiqué par son explication la présomption de l'impureté, et celui qui doute de l'impureté, il est recommandé de la laver, mais ce n'est pas obligatoire ; car la certitude ne disparaît pas par le doute. Si l'obligation est annulée par un empêchement, ce qui est en dessous d'elle est confirmé, c'est-à-dire la sunna, et tout cela si l'on ne sait pas que sa main est impure. Quant à celui qui le sait, l'élimination de l'impureté d'une manière qui ne conduit pas à rendre le récipient ou autre impur est un devoir. Voir : Al-Jawhara Al-Nayyira, 1/5, Al-Bahr Al-Ra'iq, 1/17, Omdah Al-Ra'aya 1 : 62, et Sharh Al-Wiqaya p.80, et Dieu sait mieux.